Keywords

FARDC

3.1

«Quand le gouvernement a bloqué l’exploitation des minerais pour lutter contre les groupes armés, nous sommes restés au chômage.»

Stéphane Ikandi (témoin, Bukavu) représente les mineurs artisanaux de la mine de Bisié et se bat pour la reconnaissance des droits des petits propriétaires. Il a découvert la mine et a créé la coopérative COCABI. En 2011, il a dû céder son puits.

3.2

«Les habitants de Walikale ne bénéficient pas des richesses des matières premières.»

Témoin B (témoin, Bukavu) est un ancien soldat membre du groupe rebelle Sheka qui contrôlait la mine de Bisié.

3.5

«Quelle loi est en faveur de la majorité et pas seulement d’un élite nationale ou internationale?»

Wolfgang Kaleck (membre du jury, Berlin) est le secrétaire général du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR) à Berlin, spécialisé dans les cas de violation des droits de l'homme sur un sol étranger par des multinationales.

4.1

«La MONUSCO a failli à son mandat et n’a pas joué son rôle.»

Témoin J (témoin, Bukavu) est un survivant du massacre de Mutarule

4.2

«Le gouvernement n'a pas essayé de stopper ces conflits.»

Christine Kapalata (témoin, Bukavu) a émis un avis sur la responsabilité de l'ONU trois jours seulement après le massacre de Mutarule. Elle était alors en charge des affaires politiques de la MONUSCO à Bukavu et en contact avec les leaders politiques des différentes communautés ethniques.

4.3

«Il y a eu quelques dysfonctionnements au niveau des instructions données par les hiérarchies militaires.»

Jean-Julien Miruho (témoin, Bukavu) est le ministre de l'intérieur de la région du Sud-Kivu. Il a été le premier politicien congolais à se rendre à Mutarule. Il rejette toute accusation d'implication du gouvernement dans le massacre. Pour lui, il s'agit d'une regrettable querelle.

4.4

«Mutarule n’est pas le premier cas montrant l’incapacité, la passivité ou même l’impuissance de la mission des Nations Unies.»

Luc Henkinbrant (témoin et expert, Bukavu) a été jusqu'en 2011 responsable du bureau régional de la MONUSCO à Bukavu. Il est aujourd'hui professeur à l’université de Bukavu et supervise plusieurs projets de recherche sur le manque de poursuites judiciaires dans cette région.